Combat avec un ange

Avec cette annecdocte, je veux essayer de partager ma vision globale des écrits de la Bible.

Au monastère s’est défini mon engagement envers Dieu, être là où (je crois qu’) Il veut que je sois. Cela n’inclus aucun engagement apostolique, religieu, … Juste être là. Dans le même temps, sans doute lié à mes réflexions sur Marthe Robin, s’est immiscé l’idée d’une clause : l’acceptation de la souffrance. J’étais bien sûr récalcitrant, mais l’idée était persistente. Et puis durant une ou deux semaines, j’ai vécu (peu importe la réalité historique) une série de coincidences. Quand je protestais contre la clause, « immédiatement » il m’arrivait quelque chose du style je me mords la joue, une buche me tombe sur le pied, je me cogne … (tout ne pouvait pas s’attribuer à moi, même inconsciemment). Et quand j’acceptais la clause, d’un coup la paix « physique ». Cela s’est passé sur plusieurs jours, car régulièrement je me disais que j’étais bien sot d’interpréter ainsi ces coincidences. Jusqu’au jour où, en ayant assez de me faire mal, je l’ai définitivement accepté (que me pouvait-il passer au monastère!).

Je n’ai jamais voulu en parler (sauf peut-être au maître des novices), jusqu’à ce qu’une mort violente soit possible. Mais alors comment l’expliquer simplement, sans toutes ces phrases. Et m’est venu l’idée d’un combat avec un ange, qui est effectivement le plus proche de la manière dont je l’ai vécu. Il ne s’agit pas de savoir s’il y avait un ange ou non (selon moi il n’y en avait pas), mais cela exprime bien la partie physique et « spirituelle » que j’ai subjectivement vécues.

Et je crois qu’une bonne partie des apparitions d’ange sont du même ordre, un artifice pour le récit. Bien sûr une lecture littérale, « historitisante » est absurde, ainsi en va-t-il pour bon nombre de textes bibliques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *