Il est difficile d’appréhender le monde, son “origine”, car nos limitations cognitives et de traitement de l’information (notamment l’association et l’extrapolation) rendent la quête impossible.
Rien que d’y penser m’a souvent donné un vertige mental, qui m’empêchait d’approfondir mes intuitions. Mon mode de penser, visuel, est à l’origine de ma conceptualisation (langage utilisé pour m’exprimer).
Axiome 1 : A priori je ne connais que deux natures différentes le physique et les idées. L’association des deux me conduit à l’homme qui par sa physique atteint les idées. Quant à l’extrapolation de ces natures simples ou associées je ne débouche sur rien a priori (par exemple l’amour est-ce du physique, de l’idée ou autre chose (une règle ?) en ce qu’il est un moteur).
Axiome 2 : il y a existence
Axiome 3 : il existe un espace temps
Axiome 4 : il existe “des règles” un peu comme en Intelligence Artificielle, par exemple des règles qui sont exprimées en mécanique générale par les équations de Maxwell ou la gravité.
- Existence : c’est le “départ”, le monde primordial.
En terme courant, “avant l’existence” n’a jamais existé, c’est absurde (au sens mathématique), ainsi qu’”après l’existence”. La seule représentation, par analogie, de l’existence première est un point (rempli d’idées). Tout est là.
On pourrait penser, puisqu’il existe quelque chose, il pourrait à nouveau exister ce quelque chose, ou exister autre chose. Ces deux propositions impliquent un “espace/temps”. Si le monde primordial définit cet espace temps alors les nouvelles existences sont possibles,mais personnellement j’introduirai une hiérarchie. Je réduirais le primordial à ce qui existe, indépendamment ou parent, des autres existences.
Comme le physique implique un espace temps, le physique ne peut être primordial. Donc par défaut de connaissance il ne me reste plus que les idées. Et j’appellerai règles les idées qui définissent. Je vois ces règles comme les hypothèses (?) mathématiques constitutives d’un espace à trois dimension, par exemple : “Soit un espace à trois dimensions dans R”
Il serait facile de penser que ses règles expriment une volonté voire qu’elles en sont le fruit. Et ne pourrait-on pas l’appeler dieu ?
2. Ce dieu serait créateur de notre monde (je considère notre monde, ici), existant du commencement à la fin de notre monde, omniprésent (dans ses règles), tout puissant (à la mode de Varilllon qui subordonne la toute puissance de Dieu à son amour), je veux dire par là en tout ce que régit ses règles. Il lui manque peut-être l’omniscience et on ne sait pas si c’est une “personne” (conscience de son environnement, de lui).